Actualités

Plus de maisons vendues et prix à la hausse à Châteauguay en 2020

le vendredi 22 janvier 2021
Modifié à 8 h 25 min le 22 janvier 2021
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

[caption id="attachment_98331" align="alignnone" width="599"] Infographie Gravité Média - Boîte créative[/caption] L’année 2020 marquée par la COVID-19 n’a pas ralenti le marché immobilier dans la région. Il s’est vendu plus de maisons et les prix étaient à la hausse. Une tendance observée dans l’ensemble du Québec. À Châteauguay, 624 unifamiliales ont changé de propriétaire en 2020, selon la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers. Ce qui représente 5 % de plus qu’en 2019. Le prix de vente médian a atteint 312 250 $, une augmentation de 18 % par rapport à 2019. Des statistiques supérieures aux données provinciales.  Le prix médian au Québec s’est chiffré à 295 000 $ en 2020, en hausse de 13 %. Le délai de vente moyen a été de 41 jours à Châteauguay en 2020. C’est 19 de moins qu’en 2019. Les unifamiliales se vendent plus vite et il y en a aussi moins sur le marché. Avec 91 inscriptions en vigueur en 2020, le marché de Châteauguay montre une baisse de 41 %. Beauharnois et Mercier Le territoire de la ville de Mercier a aussi enregistré une hausse du nombre de ventes d’unifamiliales en 2020 avec 215 transactions (+16%). À 360 000 $, le prix médian a avancé de 15%. À Beauharnois, les 175 ventes répertoriées représentent une augmentation de 31 % et le prix médian de 266 500 $, en 2020, un bond de 16 %. Année « remarquable » L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) qualifie l’année 2020 de « remarquable » pour son secteur d’activité. Ce, malgré « une crise sanitaire inédite ». Plusieurs facteurs ont pesé favorablement dans la balance, selon Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché à l’APCIQ. « Les aides financières gouvernementales exceptionnelles, le niveau plancher des taux d’intérêt, le regain d’intérêt pour l’acquisition de propriétés adaptées à la nouvelle réalité du télétravail ainsi que de nouveaux besoins ont accéléré la multiplication des transactions au-delà des grandes agglomérations, explique-t-il. Ce phénomène a diminué d’autant le nombre, déjà restreint, de propriétés offertes à la vente sur le marché, propulsant le prix des propriétés à des niveaux jamais atteints auparavant à l’échelle de la province. »  

Dernières nouvelles