Restaurant El Cactus : une équipe 100 % féminine
Mélina Trudeau entourée d'une partie de son équipe. (Photo : Gracieuseté : Mélina Trudeau)
Neuf femmes, âgées dans la vingtaine à la soixantaine, font rouler le populaire restaurant mexicain El Cactus, situé à Châteauguay, chaque semaine. À travers leurs expériences de vie variées, ces femmes de différentes origines ont créé un milieu de travail solide et harmonieux, affirme la propriétaire du restaurant.
«Je trouve ça beau le fait qu’on soit autant différentes mais autant reliées, indique Mélina Trudeau, co-propriétaire et gérante du restaurant qui a voulu rendre hommage à son équipe 100 % féminine en cette Journée internationale des droits des femmes. On est toutes des femmes fortes à notre manière et on ne se laisse pas intimider. On sait où on s'en va, puis on sait ce qu’on fait. Je trouve qu’on représente bien les femmes modernes dans l’industrie».
Les autres membres de l'équipe qui gère le restaurant El Cactus. Une dame n'apparaît pas sur la photo, car elle est en arrêt de travail pour des raisons de santé. (Photo : Gracieuseté : Mélina Trudeau)
Des membres du personnel étudient, d’autres ont une carrière en parallèle. Il y en a qui ont des enfants, d’autres qui n’en ont pas. Certaines femmes sont nées au Québec, d’autres y ont immigré.
Pour sa part, Mélina Trudeau a acheté El Cactus avec son conjoint en 2019. Ce dernier est plutôt un actionnaire du restaurant, alors que la dame gère le commerce. Leti, qui prépare les plats mexicains traditionnels depuis l’inauguration du restaurant il y a 14 ans, fait toujours partie de l’équipe.
«Je sens qu’on est toutes sur le même niveau et il n’y a personne supérieure à personne», exprime Mme Trudeau. Autant ma grand-maman à la plonge que moi qui suis propriétaire, quand je lui parle, je lui parle avec le même respect. Puis, on parle avec le même respect à la serveuse de 22 ans.»
Un des avantages de travailler dans un environnement féminin?
«On est capables de se comprendre parce qu’on le vit toutes [les hormones], indique la femme d’affaires. Un gars ne peut pas comprendre qu’on a le SPM [syndrome prémenstruel]. Quand on dit, ‘hein j’ai mal au ventre’, un gars va dire, ‘ce n’est pas grave’, mais les filles vont dire, ‘oh non!’. On va être empathiques parce qu’on sait c’est quoi».