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Sept actions faciles à poser pour l’environnement, selon l’organisme Jour de la Terre

le lundi 22 avril 2024
Modifié à 16 h 58 min le 22 avril 2024
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Une trentaine de personnes ont assisté à une conférence environnementale de l’organisme Jour de la Terre à Châteauguay. (Photo: Pixabay)

Quelles actions poser individuellement pour l’environnement? Élisabeth Paradis, conférencière pour l’organisme Jour de la Terre, a offert quelques pistes de réponses en matière d’alimentation et de consommation lors du Rendez-vous écocitoyen en mars, à l’île Saint-Bernard à Châteauguay.   

Alimentation

Selon Mme Paradis, «se nourrir est la plus grande menace pour l’environnement». L’agriculture requérant l’utilisation de pesticides et d’eau potable, la pêche menant à l’extinction d’espèces ou à l’endommagement des fonds marins ou encore le fait qu’une vache laitière équivaut à 40 000 km en voiture en termes de gaz à effet de serre en sont quelques exemples. Jour de la Terre suggère quelques actions individuelles et collectives :

1- Manger des protéines végétales
De plus, défend Mme Paradis, cela mène à des économies, permet une meilleure éthique animale, puis a des bienfaits sur la santé. Des protéines végétales texturées existent sur le marché pour une transition plus facile, ajoute la conférencière. 

2- Partager
Faire partie de groupes citoyens peut permettre de découvrir et partager des recettes. La pratique du glanage, soit le droit de ramasser des produits agricoles après la moisson, l’utilisation de surplus d’agriculteurs, des initiatives de ventes de produits qui ne sont pas vendus dans les épiceries et les frigos communautaires sont quelques trucs pour un partage des ressources. 

3- Planifier
En matière de gaspillage alimentaire, Mme Paradis fait savoir qu’un tiers de ce qui est produit n’est pas consommé. Dresser une liste de recettes, d’épicerie et un menu de la semaine permet de mieux conserver ses aliments, ainsi que les restants de repas, fait valoir la conférencière. Elle suggère également de cuisiner des sautés, soupes, pizzas ou smoothies avec les aliments comme les fruits et légumes qui demeurent dans le réfrigérateur.

Consommation

4- Réduire
Pour réduire sa consommation en général, chose qui peut être ardue avec la facilité d’acheter en ligne, Mme Paradis propose de petits trucs concrets comme d’effacer ses informations de carte de crédit sur son navigateur. 
«Le simple fait de devoir se lever pour aller chercher sa carte peut nous empêcher de passer une commande», relate-t-elle en rigolant. Toujours attendre une semaine avant d’acheter quelque chose est aussi une astuce qu’elle applique. 

5- Mutualiser
Cette action se veut communautaire. Il s’agit d’emprunter des items entre voisins ou de louer des objets afin d’éviter de consommer. La location d’outils pour des travaux ou encore l’emprunt de livres à la bibliothèque sont des exemples de gestes qui s’adoptent facilement, dit Mme Paradis. 

6- Réparer
«Quand on achète neuf, ce sont de nouvelles ressources», affirme la conférencière, d’avis que la réparation permet d’allonger la durée de vie d’un objet. Elle conseille ainsi d’acheter des choses qui se réparent ou d’avoir une garantie. L’obsolescence programmée est d’ailleurs un enjeu, observe-t-elle. 

7- Consommer mieux
Acheter usagé est une façon plus responsable de consommer, selon Mme Paradis. Le zéro déchet est également une piste, mais il faut faire attention de ne pas accumuler les tasses et sacs réutilisables, dit-elle. 
En termes de mode, le fast fashion est à éviter aux yeux de la conférencière. 

«Ce n’est pas normal qu’un morceau de linge coûte 5$. La planète et les conditions humaines paient pour ça. Quand on achète quelque chose d’écoresponsable, c’est plus cher, mais on paie le vrai prix d’un vêtement», affirme-t-elle. 

Par contre, acheter usagé et redonner en grande quantité, une voie que plusieurs empruntent «souvent pour se déculpabiliser, n’est pas une solution quand on voit les friperies qui débordent», fait remarquer Mme Paradis.