Billings 50 ans/50th

50e de H. S. Billings : un fleuron de la commission scolaire

le vendredi 08 juin 2018
Modifié à 15 h 08 min le 08 juin 2018
Par Production Gravite

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(Texte de Dan Rosenburg) David D’Aoust, qui était directeur général de la Commission scolaire Châteauguay Valley dans les années 1970, avant que celle-ci ne change de nom pour devenir la Commission scolaire New Frontiers (de laquelle il est maintenant président du Conseil des commissaires), avait l’habitude de nommer l’école H.S. Billings le «fleuron de la Commission scolaire». «La plupart des gens considéraient l’école comme telle», se souvient-il. Pour illustrer son point, M. D’Aoust se réfère aux célébrations du 50e anniversaire, qui se sont déroulées du 18 au 20 mai. «Ce n’était pas une simple célébration ou un party, c’était l’occasion de renouer des liens, de se remémorer le passé tout en regardant ce que l’école est devenue aujourd’hui», explique-t-il. «Beaucoup d’anciens élèves ont d’ailleurs participé à l’événement, ajoute-t-il, ce qui démontre leur attachement pour cette école, qui joue un rôle important au sein de la communauté anglophone de Châteauguay.» L’actuel directeur général de la Commission scolaire New Frontiers, Rob Buttars, acquiesce, ajoutant que la vision de H.S. Billings en est justement une «de respect envers ce modèle de tradition et de succès». «D’ailleurs, le rang occupé par l’école à l’échelle de la province a bondi au cours des dernières années, fait remarquer M. Buttars. Les enseignants ont travaillé fort et leur approche a aidé à faire progresser les résultats des élèves», dit-il fièrement. Origine de la «Grande Marche» Questionné sur l’origine du défilé des finissants (The Grand March), devenu une tradition à l’école H.S. Billings, Rob Buttars explique que tout a commencé pour une «bonne raison». «C’était pour permettre aux étudiants de se réunir avant de passer au second chapitre de leur vie», rappelle-t-il. «La Grande Marche permet aussi aux jeunes d’exprimer leur fierté», souligne M. D’Aoust. Un uniforme distinct L’uniforme, imposé par la direction depuis plusieurs années, est également devenu un emblème de l’école. «C’est en accord avec les traditions et ça rapproche les élèves entre eux, soutient M. Buttars, qui ajoute que la plupart des parents «aiment l’uniforme scolaire, puisqu’il crée une certaine fierté et un sentiment d’appartenance». Présence autochtone La présence de plusieurs élèves provenant de la réserve autochtone de Kahnawake est une autre caractéristique qui distingue l’école H.S. Billings des autres écoles de la région. «Les gens de Kahnawake ont bâti leur propre école secondaire après certains conflits, mais, malgré cela, un nombre significatif de jeunes autochtones viennent étudier à Billings. Ce qui contribue au succès de l’école, observe M. Buttars. Même si, admet-il, la bonne entente entre les élèves des deux communautés demeure parfois un défi. (Adaptation Patricia Blackburn)