Faits divers

Armes et harcèlement : absous en échange d’un don à une fondation

le mardi 19 mars 2024
Modifié à
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

(Photo : Archives)

Simon Limoges s’est engagé à ne pas troubler l’ordre public et à faire un don de 500 $ à la Fondation de l’Hôpital du Suroît. Plusieurs conditions s’ajoutent aussi au Châteauguois qui a provoqué le déplacement de l’escouade tactique de la Sûreté du Québec dans un immeuble du boulevard Saint-Francis le 26 octobre 2022.

Le 26 octobre 2022, un conflit entre voisin a dégénéré avec Simon Limoges. Deux individus ont notamment craint pour leur sécurité, eux qui ont affirmé avoir vu un individu avec une arme à feu dans les mains.

Quatre chefs d’accusation pesaient contre l’individu, notamment harcèlement et possession d’une arme à feu prohibée. M. Limoges a été acquitté de deux de chefs conditionnellement à un engagement écrit de ne pas troubler l’ordre public. L’engagement est assorti de nombreuses conditions parmi lesquelles, tout interdiction de contact avec les deux plaignants.

Le juge Joey Dubois a déclaré un arrêt des procédures pour une autre accusation tandis qu’une absolution inconditionnelle a été déclarée pour le chef d’accusation de possession d’armes prohibées. L’accusé avait notamment en sa possession un couteau-papillon et un nunchaku. Il a plaidé avoir acquis ses armes avant le changement législatif au Canada. Or, M. Limoges n’avait pas fait les démarches pour normaliser la possession de ses armes.
L’absolution inconditionnelle a été obtenue en échange d’un don de 500 $ à la Fondation de l’Hôpital du Suroît, un engagement pris par l’accusé.

Plusieurs armes avaient été confisquées à la suite de l’arrestation de Simon Limoges. Certaines seront remises à son fils tandis que d’autres seront soumises à la destruction. 

Depuis les événements, l’accusé a déménagé et ne réside plus à Châteauguay.