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Danaé Blais: un papa fier à quelques heures de sa course olympique

le mardi 15 février 2022
Modifié à
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Danaé Blais, patineuse de vitesse courte piste. (Photo : Gracieuseté Rafael Oleksiewicz)

La patineuse de vitesse de Châteauguay Danaé Blais sera en piste mercredi matin à Beijing pour participer à l’épreuve du 1500 mètres. Son père Maurice Blais, qui sera bien entendu rivé à son téléviseur, souhaite qu’elle vive et apprécie son expérience olympique, peu importe le résultat sportif.

Le Châteauguois est en contact régulier avec sa fille depuis qu’elle a mis le pied en Chine. «Danaé va bien. Elle se maintient en forme. Ce sont de longues journées puisque les courses ont lieu le soir et elle est sur place pour encourager ses collègues», explique-t-il en entrevue.

Le papa, tout comme sa fille, a été déçu de voir que Danaé n’a pas participé au relais féminin 3000 mètres. L’équipe canadienne courte piste est composée de cinq athlètes féminines, mais seulement quatre pouvaient prendre part au relais. «C’est un peu plate. J’aurais aimé ça qu’elle fasse le relais. Pour elle aussi, ça a été difficile pour le moral, mais elle garde le focus pour le 1500 mètres», confie-t-il.

Vivre l’expérience olympique

Les quarts de finale, les demi-finales et la finale auront tous lieu en matinée le mercredi 16 février.  Avant son voyage, l’athlète avait confié au Soleil de Châteauguay qu’elle ne s’attend pas à atteindre le podium cette année. Son père aussi.

À lire ausssi : Des sacrifices qui en valent la peine 

«Je suis déjà fier qu’elle soit aux Olympiques», mentionne le papa. Si le résultat pouvait être important dans le passé, M. Blais souligne que sa pensée a évolué avec le temps. «Si tu as plein de médailles, c’est excitant, mais si le chemin parcouru pour t’y rendre n’est pas plaisant, est-ce que ça vaut vraiment la peine? », se questionne-t-il en faisant référence à son fils (et frère de Danaé), Cédrik Blais, qui a aussi patiné avec l’équipe nationale. L’été dernier, il s’est retiré de la compétition puisque le plaisir n’y était plus sur la glace.

M. Blais aurait bien aimé être sur place pour encourager sa fille aux Olympiques, mais l’événement a lieu sans spectateurs étrangers en raison de la pandémie. «C’est elle qui patine et qui travaille fort là-bas, mais je prends quand même un 10 % de cette fierté. Ça a été beaucoup de sacrifices pour la famille à travers les années. Mais on est super contents», exprime-t-il.

La première course est prévue à 6 h30 demain matin. 

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