Des parents actionnent la commission scolaire et deux entreprises

Les parents d'un garçon écrasé par des échafaudages dans le stationnement de l'école Saint-Jude, le 12 août 2012, poursuivent la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries et deux entreprises pour un peu plus de 330 000 $.

Samuel, à l'époque âgé de 11 ans, se rendait à pied chez un ami. Il est passé proche d'un support contenant une dizaine d'échafaudages et ces équipements ont basculé soudainement, selon la requête de Frédéric Pergallino et Sophie Guérard déposée le 6 août au palais de justice de Longueuil. «Samuel s'est retrouvé complètement écrasé sous le poids des équipements, soit sous un poids approximatif de 400 livres», indique le document.

L'enfant a subi de multiples fractures à la colonne vertébrale. Sa convalescence a été difficile il et conserve des séquelles, selon la requête. Entre, autres, il a encore des douleurs, il ne peut pratiquer certains sports et il se fatigue vite.

Ses parents ont redouté qu'il ne s'en tire pas. «Lorsqu'ils ont été mis au courant de l'accident survenu quelques instants plus tôt, Guérard et Pergallino ont vécu un stress énorme, ne sachant pas pendant plusieurs heures si leur fils, Samuel, allait survivre à cet accident», expose la requête.

Les parents soutiennent que «les équipements étaient placés de façon très instable et chancelante, voire dangereuse» et qu'il n'y avait «aucune mesure de sécurité existante autour».

Le couple réclame 280 000 $ à la Commission scolaire, à Maçonnerie Ultra, de Saint-Dominique, et à Polyval Construction, de Saint-Hubert, pour les dommages subis par leur fils et environ 26 000 $ pour chacun d'eux, principalement pour «le stress et la perte de jouissance de la vie».

La commission scolaire et Polyval Construction ont indiqué au journal qu'ils ne feraient pas de commentaires, que le dossier était entre les mains de leur assureur. Maçonnerie Ultra n'a pu être jointe.