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COVID-19

Les seuils de CO2 dépassés dans près de la moitié des écoles testées du CSSDGS

le vendredi 26 février 2021
Modifié à 17 h 17 min le 26 février 2021
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) procède présentement à un échantillonnage visant à mesurer la concentration de dioxyde de carbone (CO2), soit la qualité de l’air, dans chacun de ses établissements. Selon les premiers résultats, 56% des écoles respectent le seuil recommandé. En date du 26 février, l’échantillonnage a été complété dans 85% des établissements d’enseignement. L’opération se terminera au plus tard le 15 mars, fait savoir le CSSDGS via un communiqué. Les résultats sont calculés en parties par million (ppm). Le ministère de l’Éducation du Québec (MÉQ) recommande un taux inférieur à 1 000 ppm dans une classe. Lorsque les résultats présentent une concentration de CO2 de plus de 1 000 ppm, «des mesures correctives sont appliquées dans les plus brefs délais», indique le CSSDGS. Selon les mesures prises dans 385 locaux jusqu’à maintenant, 56% respectent ce seuil, alors que 35% se situent au-dessus du seuil, mais ont des taux «jugés acceptables», soit entre 1 000 et 1 500 ppm. Du reste, 6% sont entre 1 500 ppm et 2 000 ppm, tandis que 3% se trouvent à plus de 2 000 ppm. Le Soleil de Châteauguay a été informé que des taux supérieurs au seuil recommandé ont notamment été prélevés dans deux écoles de Châteauguay. À l’école Saint-Jude, les dix classes testées se trouvaient au-dessus de 1 000 ppm. Quatre d’entre elles présentaient des taux supérieurs à 2 000 ppm. À l’école alternative des Trois-Sources, trois des six classes testées ont enregistré des taux au-dessus du seuil recommandé. Une d’entre elles se situait entre 1 500 et 2 000 ppm, alors que les deux autres se trouvaient entre 1 000 et 1 500 ppm. Au-dessus de 1 000 ppm Pour les classes se trouvant au-dessus du seuil recommandé de 1 000 ppm, les mesures correctives consistent à ouvrir les fenêtres le plus souvent possible et en période continue, par exemple lors des récréations, du dîner et en fin de journée. L’ouverture de la porte de la classe est également à prioriser, note le CSSDGS. «Ces mesures sont encore plus efficaces lorsqu’elles sont réalisées dans toutes les classes au même moment puisque cela favorise une circulation d’air de part et d’autre du bâtiment», indique-t-il. Une fois les mesures correctives appliquées, le Service des ressources matérielles (SRM) procédera à de nouveaux échantillonnages. «Si les résultats de la nouvelle mesure de CO2 ne s’avèrent pas concluants, le SRM procédera à des évaluations et des travaux correctifs selon la gradation établie par le ministère de l’Éducation du Québec.» Bonne aération Le CSSDGS fait savoir qu’«une bonne aération des locaux freine la transmission par aérosols émis par les personnes et qui sont susceptibles de contenir le coronavirus». «Comme le CO2 est émis par tous les élèves d’une classe, sa concentration est un bon indicateur de l’apport d’air frais dans un espace intérieur», ajoute-t-il en précisant que les concentrations de CO2 généralement rencontrées dans les classes ne présentent pas de risque direct sur la santé des occupants. Les tests visent en réalité à déterminer si des mesures correctives sont nécessaires, dit-on.