L'ex-député André Chenail acquitté de l'accusation d'agression sexuelle

La version d’André Chenail a été retenue par le juge Joey Dubois qui l’a acquitté de l’accusation d’agression sexuelle qui avait été déposée à l’endroit de l’ex-député de Huntingdon. 

Une défense de consentement avait été présentée par Me Nadine Touma, avocate qui représentait André Chenail. «La version de l’accusé n’est pas farfelue, a lancé le juge Dubois. Ce qu’il décrit peut très bien avoir eu lieu.» 

Les faits reprochés dataient du 13 décembre 2018. Un échange sexuel a eu lieu entre M. Chenail et la plaignante.
Les versions des deux parties en cause ne sont pas contradictoires quant à la nature de leur rencontre et l’échange qui a précédé le geste qui était reproché. Seulement quelques éléments secondaires, mais qui n’avaient pas d’incidences dans le dossier.

En cours de soirée, après avoir consommé du vin, la plaignante a été victime d’une chute qui a provoqué une commotion cérébrale. 

La consommation d’alcool n’était pas un facteur déterminant pour altérer le jugement. Aussi, contrairement à ce que la plaignante a prétendu, l’hypothèse de la drogue du viol n’a pas été retenue puisqu’aucune trace n’a été relevée. 
Un expert, le Dr. Dave Ellemberg, a témoigné que celle-ci pouvait être accompagnée d’une amnésie temporaire. Une déshnibition est aussi possible dans 22 à 32 % des cas. Le comportement sexualisé est d’ailleurs survenu uniquement après la commotion engendrée par une chute. 

La plaignante dit avoir aperçu M. Chenail, torse nu sur elle après avoir repris ses esprits. L’accusé a plutôt argué que la plaignante avait été entreprenante dans le rapport sexuel après être sortie de la salle de bain. «Il n’initie pas, poursuit le juge. La plaignante participe activement. Sa croyance de consentement était raisonnable. »

Comme un doute subsistait, André Chenail a été acquitté de l’accusation qui pesait sur lui et il a quitté le palais de justice escorté par un ami.