Économie

Le terrain du futur poste de police sera acheté pour 3 M$

le mercredi 16 mars 2016
Modifié à 13 h 36 min le 16 mars 2016
Par Patricia Blackburn

pblackburn@gravitemedia.com

L’entente concernant l’achat du terrain que convoitait Châteauguay pour construire son nouveau poste de police a été conclue pour 3 M$, soit 1 M$ de plus que le règlement d’emprunt qui avait été voté à cette fin, et près de 2 M$ de plus que l’évaluation foncière du terrain. «Ça faisait partie de la stratégie de négociations, indique la mairesse Nathalie Simon lorsque le Soleil de Châteauguay l’a questionnée sur ces écarts. Les règlements d’emprunt que nous faisons sont publics. Donc le propriétaire peut le voir et augmenter son prix de vente pendant les négociations. En jouant avec ça, c’est-à-dire en faisant un règlement d’emprunt plus bas que ce que nous pensons payer, on s’assure d’obtenir un meilleur prix», poursuit-elle. Quant à la différence entre l’évaluation foncière (1,2 M$) du terrain et son prix d’achat, Mme Simon explique que ces deux notions sont différentes. «L’évaluation foncière, ce n’est pas la même chose que le prix du marché, soutient-elle. Les terrains qui se situent dans ce secteur (boulevard Brisebois), à cause de leur rareté et de leur proximité avec l’autoroute 30, font l’objet de beaucoup de spéculations. On sait que des terrains du même secteur se sont vendus entre 15 et 20$ le p2.  Et c’est ce que nous avons payé», a-t-elle plaidé. Selon elle, les négociations ont été bien menées puisqu’elles ont débouché sur une entente de gré à gré, ce qui a entre autres permis d’économiser sur le frais d’avocat, mentionne la mairesse. Le mode de financement pour l’achat du terrain n’a pas encore été déterminé. Lorsque questionnée, Mme Simon ne savait pas encore si le règlement d’emprunt de 2 M$, adopté par le conseil pendant la séance du 15 juin, serait annulé afin qu’un nouveau règlement de 3 M$ soit soumis au conseil. Le terrain en question, d’une superficie d’environ 345 700 pieds carrés, appartient à une compagnie à numéros dont le principal actionnaire est un dénommé Vincenzo Barrasso. À lire aussi : des citoyens furieux du prix payé pour un terrain

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