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Un premier candidat à la mairie de Beauharnois se manifeste

le jeudi 24 août 2017
Modifié à 0 h 00 min le 24 août 2017
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Un premier aspirant à la succession du maire Claude Haineault s’est fait connaître. Bruno Tremblay a dévoilé son intérêt à l’assemblée publique du conseil municipal de Beauharnois du mois d’août, non sans d’abord demander au premier magistrat s’il avait toujours l’intention de prendre sa retraite. M. Haineault ayant répondu par l’affirmative, M. Tremblay a confirmé qu’il briguerait son poste le 5 novembre. «C’est sûr que j’aurai des grands souliers à chausser mais je suis prêt à relever ce défi», a exprimé le candidat. L’homme n’est pas un nouveau venu en politique. Il a été conseiller municipal à Beauharnois de 2005 à 2013. «J’ai travaillé avec Claude Haineault pendant quatre ans. J’ai contribué à l’élaboration du plan de développement de Beauharnois. Auparavant, il n’y avait pas de planification élaborée. Je veux maintenant poursuivre le travail entamé depuis maintenant huit ans», a fait savoir Bruno Tremblay. Son intérêt pour la politique municipale remonte à son adolescence, a souligné le candidat âgé de 59 ans. «J’assiste aux séances du conseil depuis l’âge de 14 ou 15 ans. À l’époque, je m’étais opposé à la fermeture d’une patinoire et j’avais réussi à la sauver», a-t-il évoqué. M. Tremblay fait valoir qu’il est très engagé dans la communauté. Il s’affairait d’ailleurs à préparer la fête des citoyens au moment d’une entrevue téléphonique avec Le Soleil de Châteauguay jeudi. «Je fais partie du comité qui a réorganisé la fête», a-t-il rappelé. À temps plein Actuellement, Bruno Tremblay est conseiller syndical pour le Syndicat canadien de la fonction publique. «C’est un poste qui m’a permis de travailler dans plusieurs secteurs, le monde municipal, la santé. Ça me donne une bonne expérience», a-t-il mentionné. Il conserve aussi un lien d’emploi avec Hydro-Québec depuis 40 ans à titre de technologue, automatiste. «Si je suis élu le 5 novembre, je vais prendre ma retraite. Beauharnois a besoin d’un maire à temps plein», a dit M. Tremblay. Le rôle de conseiller syndical exige de longues heures de travail, a-t-il fait part. «Une petite semaine, c’est 50 heures. Le travail ne me fait pas peur», a-t-il assuré. Équipe L’aspirant maire n’envisage pas fonder un parti mais il souhaite s’entourer d’une équipe de candidats indépendants qui «rejoindront ses idées pour la continuité de la planification et du développement de Beauharnois».