Bruyant lunch pour les cols bleus et blancs de Mercier
Les cols bleus et cols blancs de la Ville de Mercier sont de nouveau sortis dans la rue pendant leur heure de lunch ce mercredi 2 juin en guise de moyens de pression dans le cadre d’un conflit de travail avec l’employeur.
C’est la deuxième semaine de suite que les employés syndiqués manifestent devant l’hôtel de ville, le long du boulevard Saint-Jean-Baptiste. Ils étaient accompagnés de plusieurs collègues syndiqués de Châteauguay pendant la manifestation où l’on pouvait entendre trompettes, musique, et klaxons.
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Le renouvellement de la convention collective échue depuis le 1er janvier 2019 et le dossier de l’équité salariale sont au cœur du conflit.
Le directeur général de la Ville de Mercier René Chalifoux s’était dit surpris de voir la manifestation la semaine dernière. Il considère que la relation est bonne avec les employés.
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Le président de la section locale SCFP Jean-François Guimont croit de son côté que le message était clair puisque des communiqués avaient été affichés sur les babillards de la Ville informant qu’un mandat de moyens de pression avait été voté à l’unanimité. Les employés syndiqués portaient leur chandail rouge depuis plus d’une semaine.
La Ville dénonce du vandalisme
La Ville de Mercier a réagi en après-midi par voie de communiqué à cette manifestation. Elle y dénonce le fait que des autocollants aient été apposés sur la porte d’entrée de l’Hôtel de ville et déplore que des syndiqués aient bloqué le trafic sur le boulevard Saint-Jean-Baptiste «pendant plusieurs minutes».
« Ces actes inadmissibles du SCFP n’ont plus leur place en 2021. Ce n’est pas en bloquant la circulation d’une grande artère et en vandalisant des locaux municipaux payés par les contribuables que la centrale syndicale peut espérer obtenir la sympathie des citoyens de Mercier ou faire des gains à la table de négociation », a exprimé René Chalifoux, directeur général de la Ville de Mercier.
La Ville a porté plainte au Service de police de Mercier en lien avec les actes de vandalisme.