Actualités

Mercier et Sainte-Martine veulent s’assurer d’avoir des autobus le 1er janvier

le jeudi 21 décembre 2017
Modifié à 11 h 27 min le 21 décembre 2017
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Depuis l’annonce le 20 décembre de l’annulation du contrat d’autobus qui devait débuter le 1er janvier pour le Haut-Saint-Laurent, la priorité des mairesses de Mercier et Sainte-Martine est de s’assurer que les usagers aient accès à du transport en commun en janvier. Lise Michaud et Maude Laberge ont été informées le 19 décembre du jugement de la Cour annulant le contrat d’autobus avec la compagnie Transdev qui devait entrer en vigueur le 1er janvier. Les deux élues ont indiqué au Soleil de Châteauguay que le Réseau de transport métropolitain (RTM), responsable de ce dossier, leur assurait que le service serait maintenu le 1er janvier. Selon les informations de Maude Laberge, le RTM solliciterait deux transporteurs pour  octroyer un contrat de gré à gré pour une courte période. Un nouvel appel d’offres serait effectué par la suite.  La conseillère aux relations médias du RTM Élaine Arsenault n’a pas confirmé cette information. «Nous en sommes toujours à évaluer les différentes options en vue d’assurer la continuité du service de transport d’autobus du secteur Haut-Saint-Laurent à partir du 1er janvier 2018», a-t-elle indiqué. Mercier critique le RTM Invitée à commenter ce rebondissement, la mairesse de Mercier Lise Michaud a rappelé d’entrée de jeu que la Ville de Mercier n’avait aucun pouvoir dans tout ce processus d’appel d’offres. «Les gens ont encore l’impression que c’est la faute de Mercier si on annule l’appel d’offres. On n’a même pas été consulté pour l’appel d’offres c’est le RTM qui l’a fait», commente-t-elle. La Ville de Mercier s’était réjouie du contrat octroyé à Transdev puisque les villes desservies économisaient plus d’un million de dollars par rapport au contrat en vigueur avec Autobus Dufresne. «J’avais un dilemme parce que j’étais très contente des économies de 1,2 M $ par contre je disais que je ne voulais pas de baisse de service», souligne-t-elle. Mme Michaud critique le travail du Réseau de transport métropolitain. «On nous disait que c’était des spécialistes. Je ne suis pas épatée jusqu’à maintenant. Ça ressemble plus à de l’improvisation mixte», illustre-t-elle. La Ville de Mercier a préparé son budget 2018 en fonction des données du contrat octroyé à Transdev. Qu’adviendra-t-il si le nouveau contrat est plus élevé ? «C’est l’erreur du RTM, selon moi c’est plus à lui à assumer l’erreur, commente-t-elle. On a fait nos budgets en fonction des chiffres qu’il (RTM) nous a fournis.» Sainte-Martine veut s’assurer d’avoir des coachs Lorsque la mairesse de Sainte-Martine a appris que le contrat était annulé, elle a demandé au RTM que les usagers aient droit à au moins des autobus coachs 75 % du temps comme c’était prévu au contrat. «On m’assure que ce sera le cas», indique-t-elle. Les villes de Sainte-Martine, Howick, Ormstown et Très-Saint-Sacrement n’ont pas le même statut que Mercier auprès du RTM puisqu’elles ne font pas partie de la Communauté métropolitaine de Montréal. Elles ont une entente de principe avec le RTM dans laquelle il est stipulé que, pour 2018, elles auraient le même service au même coût que ce qui est offert présentement. Un nouveau contrat de transport n’aura pas d’impact sur le budget de Sainte-Martine d’après la mairesse puisque la Ville avait prévu le montant qu’il payait déjà avec Autobus Dufresne, c’est-à-dire un montant plus élevé que le contrat qui a été annulé. Mme Laberge invite les citoyens qui ont des questions sur le transport en commun à contacter le RTM au 514 287-8726. «En tant que ville, comme nous ne sommes pas responsables du service, nous n’avons pas toujours toutes les réponses», souligne-t-elle.