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Une médaille d’argent pour clore une saison intense pour Danaé Blais

le mercredi 13 avril 2022
Modifié à 16 h 25 min le 13 avril 2022
Par Paula Dayan-Perez

pdayan-perez@gravitemedia.com

L’équipe féminine de patinage de vitesse lors du Championnat du monde de courte piste le 10 avril à Montréal. (Photo : Patinage de vitesse Canada - Antoine Saito)

Une année exigeante pour la patineuse de vitesse Danaé Blais tire à sa fin. Après avoir été «à un poil» de gagner l’épreuve du relais avec son équipe aux Championnats du monde de courte piste le 10 avril à Montréal, la Châteauguoise s’apprête maintenant à prendre du repos.

«On a vécu la pandémie, c’était incroyable. J’ai eu aussi trois ou quatre blessures, j’ai eu la COVID deux fois, indique celle qui a représenté le Canada aux Jeux olympiques de Pékin en février 2022. Au final je trouve que ça m’a appris tellement, que ça m’a tellement rendue une meilleure personne et donc une meilleure patineuse et ça, j’en suis vraiment reconnaissante.»

Mme Blais et ses coéquipières ont obtenu la médaille d’argent au relais du Championnat du monde de Montréal. La patineuse de 22 ans avait participé à la demi-finale, mais pas à la finale de l’épreuve, une pratique «normale», car le choix appartient complètement aux entraîneurs, explique-t-elle. Quatre patineuses participent à la course de relais et les cinq coéquipières aiment que tout le monde «soit inclus».

L'esprit d'équipe est primordial dans ce sport qui est à la fois individuel et en groupe. Selon l’athlète, c’est un aspect qui peut faire toute la différence lors des compétitions. Aux Jeux olympiques d’hiver, la dynamique de groupe a été un défi. L’équipe féminine est arrivée en quatrième place à l’épreuve du relais.

«Pour quatre d’entre nous, c’étaient nos premiers Jeux et ça reste une grande compétition avec beaucoup de pression, beaucoup de stress, beaucoup d’attention médiatique. Je pense qu’on s’est peut-être perdues là-dedans», mentionne Mme Blais.

«Ce qui est beau, c’est que déjà en rentrant à Montréal, on s’est assises ensemble les cinq, on a dit, en ce moment il y a un problème au sein de l’équipe, exprime Mme Blais. Puis en fin de semaine [au Championnat du monde], c’était le plus bel esprit d’équipe que j’ai eu depuis le début de ma carrière.» 

Le Championnat à Montréal était également une chance pour la famille de l’athlète de la voir patiner. Ses parents et son frère Cédrik, ancien patineur, ne l’avaient pas vue patiner en personne depuis deux ans. Sa performance sur la glace a évolué ces derniers mois, assure Mme Blais.

Le cycle olympique

Danaé Blais entame déjà son prochain cycle olympique de quatre ans. Ses premiers Jeux l’ont motivée à se perfectionner pour pouvoir y retourner en 2026, affirme-t-elle.

«Ce n’est pas tant que les [Jeux olympiques] me l’ont appris, mais ils me l’ont un peu mis dans la face, comme on dit, que je suis proche d’être dans les meilleures au monde, mais qu’il reste encore des choses à travailler, explique-t-elle. Aussi de voir les meilleures et les championnes olympiques comme ça en vrai, ça m’a montré ce qui me manquait.»

À la prochaine saison, elle veut également participer à toutes les coupes du monde et gagner ses premières médailles individuelles.

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